
Cette lecture me laisse perplexe !
Tout d’abord, il est difficile de qualifier ce roman. La première partie semble être un drame psychologique. Eva et Paul on vécu un drame. Leur fils Stan est mort il y a huit ans. Pour survivre à la perte Eva s’est noyée dans le travail. Paul essaie de peindre mais sans grand succès. Ils font face tant bien que mal pour leur deux filles, Marie et Louise, mais le couple est en souffrance.
La seconde partie bascule plutôt du côté du thriller avec l’enlèvement d’Eva.
« A défaut de s’habituer, on trouve un terrain d’entente avec la douleur. On apprend à cohabiter avec le mal. Et il revient parfois nous brûler. Nous rendre inflammables, c’est le principe des deuils impossibles. »
A partir de là, j’ai commencé à perdre le fil de l’histoire et à me perdre dans la narration et les personnages qui tous racontent leur histoire.
C’est vraiment dommage car le style narratif est agréable. L’idée de faire prendre la parole à chacun des protagonistes, et même à Stan, donne un vrai rythme au récit.
Mais le mélange des genres, la complexité du dénouement et l’enchevêtrement des personnages nuisent à l’ensemble du roman.
Et au final, je n’ai de toute façon toujours pas compris quelle était l’issue du livre.
La vie sans toi – Xavier de Moulins (Éditions JC Lattès – mars 2019)
Merci aux Editions JC Lattès et à NetGalley pour cette lecture
Ce roman part effectivement dans tous les sens et personnellement je m’y suis vraiment perdue.
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C’est dommage parce que le début était assez prometteur
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