
Merci à Eva Kopp de m’avoir proposé de lire son très beau roman.
Tout commence le 11 mars 2011. Un tsunami s’abat sur le Japon, entraînant la catastrophe nucléaire de Fukushima. Au milieu de cet enfer, un bébé, Néthanel, survit.
Il est le centre de ce roman, le fil rouge le long duquel on va suivre durant 150 pages denses les différents protagonistes du récit.
Entre France et Japon, l’histoire nous entraine dans les pas d’Hiro, de Junko, d’Achille, de Maïwen, de Kiyotane. Pour tous, ce tsunami a eu des conséquences sur leur vie, il a été l’élément déclencheur de changements.
Rien n’est en trop dans ce roman plein de sensibilité qui traite de reconstruction et de résilience.
Si l’auteure s’est beaucoup documentée pour écrire ce roman, la plume n’est jamais démonstrative ou professorale. L’écriture reste fluide, navigant entre tous les personnages sans jamais perdre le lecteur.
En terminant son roman en 2024, sur une note positive (que je ne dévoilerai certainement pas), Eva Kopp nous délivre un joli message d’espoir et d’amour.
Je suis ravie d’avoir dit oui à ce livre et d’être entrée dans toute la poésie qu’il renferme.
L’enfant du tsunami – Eva Kopp (Éditions Pierre Philippe – juin 2018)
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