
Ce court récit, 110 pages, est l’histoire d’une redécouverte de l’amour, de soi, de son corps par une femme de cinquante ans.
Colombe et Gabriel se sont connus enfants, ils se retrouvent trente-cinq ans plus tard et tombent amoureux.
Une histoire d’amour de neuf mois, comme une renaissance, une étape pour apprivoiser de nouveau sa féminité.
Et à la fois neuf mois de crainte et d’incertitude jusqu’à la rupture. Pourquoi ? Parce que l’amour ne suffit pas et que les différences sont parfois insurmontables.
Avec beaucoup de franchise mais aussi de pudeur Colombe Schneck livre cette part d’elle. Et si l’histoire d’amour n’a pas duré, on comprend qu’elle en a toutefois gardé une nouvelle confiance en elle, une plus grande bienveillance envers soi.
A travers sa propre expérience elle conte une histoire universelle sur les bouleversements amoureux.
« Il considère qu’être aimé s’obtient par le combat. Il se plie à ce qu’il devine de moi. Il me l’a écrit bien plus tard, « un rêve de record aussi inutile qu’il est hors de portée m’enivre. » Il souhaite atteindre la perfection, je m’en méfie, je connais bien mes défauts. »
Si le récit n’atteint pas la puissance d’une Nancy Huston ou même le souffle d’une Alice Ferney, j’y ai toutefois trouvé quelques jolies similitudes dans la narration et dans la mélancolie qui s’en dégage.
A écouter, l’interview de Colombe Schneck sur le podcast 3 petits points
La tendresse du crawl – Colombe Schneck (Editions Grasset – mars 2019)
Merci aux Editions Grasset pour cette lecture
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