My Absolute Darling de Gabriel Tallent

Julia Alveston, surnommée Turtle, à quatorze ans. Fille unique, sans mère, elle grandit aux côtés d’un père abusif, violent et incestueux qu’elle ne renonce pourtant pas à aimer. Turtle est seule, inadaptée à ce que le monde, la société et l’école attendent d’elle. Puis elle rencontre Jacob, un adolescent aussi charismatique que drôle et elle comprend petit à petit qu’elle doit changer, modifier sa vie pour survivre et s’en sortir.

Ce livre a déjà fait l’objet de multiples chroniques. Encensé par la critique, les lecteurs, les collègues écrivains de Gabriel Tallent, les superlatifs ne manquent pas lorsqu’on parle de ce livre qualifié de « phénomène ».

Oserais-je avouer que je me suis ennuyée durant cette lecture ? Les chapitres m’ont parus terriblement répétitifs, sans parler des dialogues qui paraissent parfois à peine maîtrisés (je continue de m’interroger sur l’utilisation plus qu’abusive du mot p* à chaque phrase et même plusieurs fois par phrase).

J’ai eu bien du mal à entrer dans cette histoire, foisonnante de détails et de scènes qui m’ont semblés inutiles.

Les adolescents que croisent Turtle auraient pu mettre un peu de légèreté et d’humour dans le récit, mais leurs échanges paraissent tellement factices que je me suis vite désintéressée d’eux.

Je suis pourtant allée au bout de ma lecture car cette Turtle m’a intriguée, bien que je n’ai pas ressenti beaucoup d’empathie pour cette gosse perdue qui se balade toujours avec une arme qui semble être sa meilleure amie. J’étais aussi curieuse de voir comment l’auteur allait se sortir de ces situations, et je n’ai pas été déçue par cette apothéose d’échanges de coups de feu entre Turtle et son père. Une scène qui oscille entre trop plein de violence et ridicule.

On l’aura compris, ce roman est loin de m’avoir convaincue.

My absolute darling – Gabriel Tallent (Editions Gallmeister – mars 2018)

Elles en parlent : Hop sous la couette ;  Mots pour mots ; My little patchoulie ; C’est dans ma boîte

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