
Ce récit en quatre temps suit quatre personnages à travers les époques.
Tout d’abord Giuseppe, luthier italien qui vit en 1630.
Puis Lazlo, jeune gitan joueur de violon qui rêve d’Amérique dans l’époque pré-seconde guerre mondiale
Ensuite Lucie, jeune peintre qui peine à joindre les deux bouts à une époque plus contemporaine.
Et enfin Charles, businessman implacable mais passionné de musique qui enquête sur un mystérieux violon.
Le violon est décidément un fabuleux sujet de roman. Nimbé de mystère il traverse les âges, passe de main en main, se charge de mystère au fil du temps.
Marie Charvet choisit une écriture très linéaire, chaque personnage intervient dans le même ordre de passage à chaque changement de chapitre, et noue au fur et à mesure les liens entre les 4 protagonistes. Le lien bien sûr étant le violon.
Si l’écriture est fluide et que le récit se lit facilement, j’avoue ne pas avoir été transportée par ce premier roman.
Les courts chapitres et les développements concernant les 4 personnages ne m’ont sans doute pas aidée à me plonger dans chacun des univers. Pour moi il y a un personnage de trop (j’hésite entre Lazlo et Lucie) qui alourdit l’histoire. Et je n’ai pas été captivée par l’itinéraire du violon à travers les âges car il m’a, au final, paru être assez secondaire et son histoire assez peu fouillée.
L’âme du violon – Marie Charvet (Editions Grasset – avril 2019)
Merci aux Editions Grasset pour cette lecture
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