
La période de confinement que nous venons de traverser m’a permis de vider un peu ma PAL ! Pas de réceptions de livres, pas de librairies ouvertes, peu d’occasions de sortir, bref la tentation s’est tenue éloignée de moi.
Et puis le déconfinement est arrivé, et avec lui cette injonction de soutenir les commerçants qui ont souffert et souffrent encore du manque de clients. Parmi ces commerçants, les libraires évidemment qui ont dû fermer et qui n’ont pas pu renouveler leurs stocks. Car même si certains donnent la possibilité de commander en ligne ou de venir récupérer les commandes grâce à des systèmes de click & collect, il est indéniable que la période a été très difficile et que les répercussions n’ont pas fini de se faire sentir.
Vous allez croire que je me cherche des excuses et que ce soutien aux libraires n’est qu’un alibi. Ce n’est pas tout à fait faux car franchement ma PAL regorge encore d’un bon nombre de livres en attente, mais j’ai craqué. Quatre livres (en poche !) sont donc venus se joindre à tous ceux qu’il me reste à lire.
Tout d’abord le roman de Jesmyn Ward, Ligne de fracture. J’ai découvert cette auteure l’année dernière avec Le chant des revenants, un livre que j’avais qualifié de magistral et lumineux. Ligne de fracture est le premier roman de Jesmyn Ward et semble déjà porter en germes tout ce qui fait la qualité d’écriture de la romancière.
Ensuite, Les garçons de l’été de Rebecca Lighieri. Un roman dont j’entends le plus grand bien depuis sa sortie et que je n’avais pas encore acheté pour je ne sais quelle obscure raison. Couronné de deux prix (Prix littéraire de la Ville d’Arcachon 2017 et Prix des libraires Folio en partenariat avec Télérama en 2018), ce roman figure parmi les cinq que la romancière Emmanuelle Bayamack-Tam a écrit sous pseudonyme.
Puis L’Histoire de Chicago May de Nuala O’Faolain, l’histoire vraie d’une jeune Irlandaise devenue une criminelle célèbre en Amérique à la fin du XIXème siècle. Ce livre a reçu le Prix Femina étranger 2006 et semble très documenté.
Pour finir, un classique, Ethan Frome d’Edith Wharton. Une romancière qui ne déçoit jamais ! Edith Wharton délaisse New-York pour emmener son lecteur dans les montagnes du Massachusetts où son héros possède une ferme et une scierie. La traduction de cette édition a été réalisée par Julie Wolkenstein, elle-même écrivain reconnue, auteure d’une dizaine de romans, Prix Eve Delacroix en 2002 pour son roman Colloque sentimental et Prix des Deux Magots en 2018 pour Les vacances.
On le constate, des achats exclusivement féminins et de beaux moments en perspective !
J’avais beaucoup aimé Les garçons de l’été alors que je n’ai pas apprécié Arcadie….. Comme quoi les deux plumes / une auteure….. Deux univers…. J’attends le dernier Rebecca Lighieri avec impatience (en cadeau…..) 🙂
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Je ne connais ni l’un ni l’autre de ses univers, ce sera vraiment une découverte avec cette première lecture. Le dernier écrit sous le nom de Rebecca Lighieri a effectivement l’air pas mal du tout
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Joli butin ! 🙂
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😀 je ne suis pas mécontente. Même si j’ai laissé certains livres qui me faisaient très envie. Une bonne raison pour y retourner !
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