
Merci à Mariam Sheik Fareed de m’avoir proposé de lire son roman.
Que de poésie dans ce livre qui se lit comme un conte contemporain ou comme un récit universel d’amour, de partage et de fraternité.
Alexandre oublie son ordinateur dans le métro. C’est Désiré, balayeur Mauritien, qui récupère l’objet. Afin d’identifier le propriétaire, Désiré allume l’ordinateur et tombe sur un début de roman. Ce début va le charmer, lui donner la curiosité d’en savoir plus. C’est ce qu’il va demander à l’auteur dans une lettre, condition pour qu’il lui rende son bien. Commence alors un échange épistolaire entre les deux hommes pour donner vie à Sophie, l’héroïne du roman d’Alexandre atteinte du syndrome de l’accent étranger.
Le récit mêle les histoires des deux hommes, deux mondes parallèles que rien ne prédestinait à se rencontrer et qui vont pourtant tisser une relation basée sur la parole et l’amour de l’écriture.
Un roman sensible, profondément humain et volontairement optimiste. Parfois drôle, toujours touchant, il aborde avec justesse la difficulté de s’intégrer sans jamais trop en faire.
On regrette toutefois que le roman ne soit pas plus long et que chacun des personnages ne prennent pas plus d’espace.
Le syndrome de l’accent étranger – Mariam Sheik Fareed (autoédition Publisroom – octobre 2018)
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