
Hildur débarque sur l’île de Flatey pour l’enterrement de sa mère Siggy. Une mère fantasque qui a laissé des souvenirs invraisemblables à sa fille. Durant les quelques jours hors du temps qu’Hildur passe dans la maison jaune dont elle a hérité, elle se remémore son enfance et les personnages qui ont traversé sa vie : sa mère, son frère aîné, sa grand-mère et le voisin surnommé Kafka.
Un récit tout en mélancolie qui nous entraîne au cœur d’une relation mère-fille assez particulière. Soffia Bjarnadottir crée une atmosphère très poétique, prenant racine dans les paysages magiques de l’Islande et dans les souvenirs à la fois tendres et extraordinaires d’Hildur au sujet de sa mère.
“La femme qui m’avait élevée, seule et à son étrange manière, n’était plus. Elle était pourtant toujours là, quelque part, à l’arrière-plan, comme les montagnes et l’océan. Mais les montagnes aussi peuvent mourir, je compris à cet instant. Au-dessus du désert blanc autour de moi planait le même silence qui m’avait suivie depuis ma plus tendre enfance. Un silence pesant qui s’insinue dans la chair. L’environnement tout entier était imprégné d’une tristesse palpable. L’atmosphère, la neige, l’hiver, la cigarette, la fumée, le langage.”
J’ai toujours ton cœur avec moi – Soffia Bjarnadottir / Traduction de Jean-Christophe Salaün (Editions Zulma – janvier 2016)
J’ai toujours ton cœur avec moi
Je le garde dans mon cœur
Sans lui, jamais je ne suis
Là où je vais, tu vas ma chère
Et tout ce que je fais par moi-même,
Est ton fait, ma chérie.
Je ne crains pas le destin
Car tu es à jamais le mien, ma douce.
Je ne veux pas d’autre monde
Car, ma magnifique,
Tu es mon monde, en vrai.
C’est le secret profond que nul ne connaît.
C’est la racine de la racine,
Le bourgeon du bourgeon
Et le ciel du ciel d’un arbre appelé Vie
Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer
Ou l’esprit le cacher.
C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.
Je garde ton cœur, je l’ai dans mon cœur.
(Edward Estlin Cummings)
L’Islande est un décor tellement romanesque avec cette nature à la fois merveilleuse et menaçante 🙂
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Ah oui ! Vraiment un pays à part et une littérature d’une immense richesse
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Je viens de terminer une série sur Netflix qui s’appelle « Katla » et ça se passe en Islande. Les paysages sont magnifiques. Bon weekend !
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Un pays que j’aimerais vraiment découvrir
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Oui, c’est toujours riche. J’aime beaucoup
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Quel beau poème.
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Oui, je me suis dit que c’était une bonne idée de le mettre, en lien avec le titre du roman
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