
Étudiant américain, Samuel rencontre Isabelle lors d’un séjour à Paris. Un peu plus âgée que lui, elle exerce aussitôt un puissant attrait sur le jeune homme. Ils deviennent amants. Tous les jours à 17 heures, ils se retrouvent dans le petit appartement d’Isabelle qui est par ailleurs mariée et qui vit une vie bourgeoise. Jusqu’au départ de Sam qui retourne poursuivre ses études aux Etats-Unis.
Ensuite… ensuite ce seront trente ans à se croiser, à renouer, à se quitter. Trente ans pendant lesquels l’un et l’autre vivront des vies parallèles, elle en France et lui aux Etats-Unis. Samuel se marie, a un enfant, divorce et toujours conserve l’idée d’une porte ouverte vers cette autre vie possible avec Isabelle.
C’est un roman qui m’a assez déçue. J’ai vraiment eu beaucoup de mal à me plonger dans le récit et à éprouver de l’empathie pour ces deux personnages. Cette relation, comme toute la vie de Sam et d’Isabelle, faite d’hésitation, de renoncements, de compromis et parfois même, m’a-t-il semblé, de manipulation m’a laissée en marge. Un peu comme si à vouloir mettre trop de choses dans le roman, à explorer toutes les facettes des relations humaines et amoureuses l’auteur amenait à une espèce de saturation.
« Après l’ « avant » et avant l’ « après »… C’est de ça que sont faites les histoires. Surtout celles qui ont trait aux choses de l’intime. »
C’est long, un peu répétitif, les dialogues sonnent creux. Et alors que Douglas Kennedy raconte une passion inconditionnelle qui s’étire sur trente ans j’ai surtout ressenti une sorte de froideur clinique dans la description des événements et des sentiments de Sam qui est le narrateur du récit.
Le roman se déroule ainsi, sans grande surprise. Il m’a surtout rappelé pourquoi j’avais cessé depuis un moment de lire cet auteur pour qui j’avais pourtant développé un grand intérêt à une époque après avoir découvert « Les désarrois de Ned Allen ». J’espérais renouer avec lui grâce à ce nouveau roman et ce n’est malheureusement pas le cas.
Isabelle, l’après-midi – Douglas Kennedy (Editions Belfond – juin 2020)
C’est drôle, nos avis sont inversés sur deux romans qui racontent plus ou moins la même chose : celui ci et le dernier E. Abecassis qui m’a franchement ennuyée contrairement à Isabelle l’après midi… 😉
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J’ai lu quelques Douglas Kennedy au début et puis je me suis vite ennuyée car j’avais souvent ‘impression de toujours lire la même histoire…. Pour l’instant l’envie n’est pas revenue 🙂
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Ça faisait un moment que je n’avais pas lu cet auteur mais la magie n’était pas au rendez-vous
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Tout à fait d’accord avec toi. Ce Kennedy est encore bien décevant. Ce n’est plus celui que j’ai eu plaisir à lire il y a près de 20 ans. Du coup je n’ai toujours pas écrit ma chronique!
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Je comprends, pas facile et quelle déception à chaque fois ☹️
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