
A l’issue de la seconde guerre mondiale, Jules Manay ne peut se résoudre à mettre un terme à son engagement militaire. Après avoir participé activement au mouvement de Résistance en France, il s’embarque pour l’Indochine en 1948. Il laisse derrière lui sa femme Marie et leurs enfants. Là-bas, sa route croisera celle de Jeanne, une jeune métisse auprès de qui il trouvera amour et réconfort. A plus de soixante-ans de distance, cette histoire du passé va remonter à la surface et venir perturber la vie du petit-fils de Jules, Fabien, qui va alors partir sur les traces du héros de la famille pour tenter d’éclaircir certaines zones d’ombre.
“ Tout le monde est issu de, fils de, petit-fils de, arrière-petit-fils de. Certains le savent, d’autres l’ignorent ; il est possible de s’en réjouir, de le regretter. Ou rien. Au final, cette dernière option est plutôt son cas.”
Quel plaisir de retrouver Jules et Marie dans ce second opus de Guillaume Mazeline. Même si Marie passe rapidement au second plan, le personnage de Jules reste toujours aussi riche. Contrairement au précédent roman, ce n’est pas entièrement la période de la guerre qui occupe le roman. La moitié du récit est en effet consacrée à la quête de Fabien et au retour sur le passé. Un retour qui montrera les failles de Jules, dévoilera quelques-uns de ses secrets et les conséquences de ses actes pour les membres de sa famille.
On retrouve ici la langue riche de l’auteur, son sens de la formule et du mot juste. Un livre qui se lit avec grand intérêt et qui éclaire aussi sur une page d’histoire.
Le goût de la tempête – L’Indochinoise et le silence – Guillaume Mazeline (Editions Une heure en été – octobre 2020)
Une saga en combien de volumes ?
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Deux. Le premier s’appelle Normandie douce-amère et concerne la période de la seconde guerre mondiale. Tu peux lire ma chronique sur ce livre sur mon blog aussi.
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