
Un roman sombre et attachant.
Jojo est un jeune garçon de 13 ans, métisse. Il semble avoir déjà tout compris de la vie, en avoir appréhendé toute la violence et les injustices. Il s’est donné pour mission de veiller sur sa petite sœur, Kayla.
Leonie, leur mère, cherche à être une meilleure maman pour eux, mais en attendant elle fait face aux difficultés en prenant de la drogue.
Et puis il y a le grand-père, noir, de Jojo. La grand-mère atteinte d’un cancer. Les grands-parents blancs qui refusent de rencontrer leurs petits-enfants. Le père, Michael, blanc, qui sort de prison. Et puis les fantômes qui hantent Jojo et Leonie.
C’est déchirant, habité par une tristesse insondable, une incompréhension entre les êtres, une incommunicabilité abyssale.
L’écriture est pleine de poésie. Le mélange des voix entre vivants et morts nous amène au cœur d’un récit lyrique et dramatique qui décrit tout le poids du passé. C’est un éclairage passionnant sur une réalité historique à travers l’histoire intime de personnages profondément attachants. C’est rude, sans fards, douloureux. C’est intense, magistral et lumineux. C’est un livre dont on s’extrait difficilement.
Le chant des revenants Jesmyn Ward (Editions Belfond – février 2019)
Merci aux Éditions Belfond et à NetGalley pour cette lecture
Je n’ai pas trouvé l’écriture extraordinaire. Trop de coquilles ont gâchés ma lecture.
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Ah mince. Je n’ai pas noté ça. Mais je comprends que ça soit gênant
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intense, magistral et lumineux : c’est exactement ça!
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