
Aya a douze ans. Elle vit dans un petit village d’Afrique, avec sa mère qui a perdu la raison après la mort de son mari et la disparition de son fils.
Aya a douze ans et est amoureuse d’Ousmane qui a deux ans de plus qu’elle.
Aya a douze ans et un oncle qui abuse d’elle régulièrement sans que la petite fille n’ose le dénoncer.
Puis Aya tombe enceinte et décide de quitter son village pour fuir cet oncle. Elle trouve refuge à La Maison Rose, là où personne ne juge ou ne condamne.
« Aya s’éloigne du lit et retrouve ses gestes machinaux : elle lave les bols qui traînent et passe le balai comme on passe le temps. Dans la pièce silencieuse aux murs de terre, la lumière sombre est accablante. Elle sent dans son ventre cette douleur qui revient toujours. Elle a mal à sa mère. »
Pendant ce temps, le frère d’Aya, Djibril, parti pour l’Europe et des rêves d’une vie meilleure rejoint la cohorte de ceux qu’on appelle migrants à Paris.
Ce roman vibrant de désespoir est aussi un récit touchant et plein d’humanité. C’est aussi un bel hommage rendu à ceux qui se battent au quotidien et à ceux qui tentent de les aider, comme ces femmes qui tiennent La Maison Rose.
Si l’histoire est terrible, la lumière qui émane d’Aya malgré tout est extrêmement émouvante. Ce roman est avant tout une histoire de courage, de force et de dignité.
Aya – Marie-Virginie Dru (Editions Albin Michel – avril 2019)
Merci à Babelio et à l’opération Masse Critique ainsi qu’aux Éditions Albin Michel pour cette lecture
Je l’ai acheté, j’ai hâte de m’y mettre !
J’aimeJ’aime
Bonne lecture ! J’espère que tu aimeras
J’aimeJ’aime