
Le mois de juillet était cette année encore pour moi synonyme de vacances. Des vacances reposantes mais aussi culturelles avec, bien sûr, des lectures et pas moins de 4 visites de musées ! De quoi survivre tranquillement à ce mois caniculaire.
Bizarrement, compte-tenu du fait que je ne travaillais pas, le mois de juillet n’est pas le plus gros mois de lectures avec 9 livres. Mais la qualité faisant plus que la quantité, je peux dire que je me suis particulièrement régalée ce mois-ci. Je note un très léger avantage aux auteures en juillet ainsi qu’aux romans étrangers.
Petit retour sur le mois passé.
Côté lectures…
J’ai commencé fort avec Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton. Un roman atypique où le héros revit continuellement la même journée, celle de la mort d’Evelyn, et dont l’objectif est d’arriver à éviter ce décès. Je n’ai pas pu me détacher de ce livre jusqu’au dénouement.
Enchaînement parfait avec le roman d’Herman Koch, Le fossé. Un livre au cynisme délicieusement mordant. Après Le Dîner et Villa avec piscine, ce nouveau roman d’Herman Koch m’a conquise.
J’ai découvert la romancière Barbara Pym avec un roman datant de 1950 : Comme une gazelle apprivoisée. Un livre délicieux, au charme désuet et deux sœurs charmantes avec lesquelles j’ai passé un excellent moment au milieu de la campagne anglaise.




Une très belle histoire de transmission et de femmes a succédé à cette lecture avec La Crue de Amy Hassinger. Un roman puissant et très poétique qui met particulièrement en valeur la nature.
Plus sombre mais plein de sensibilité et de pudeur, le livre de Clémentine Autain, Dites-lui que je l’aime revient sur l’enfance de l’auteure et surtout sur l’histoire de sa mère, Dominique Laffin, comédienne prometteuse mais personnalité borderline.
Parmi mes lectures, 2 polars-thrillers-suspens (je ne sais pas trop comment les qualifier). Tout d’abord Maggie Exton de Zoé Shepard, une enquête bien menée autour d’une disparition et surtout un trio d’enquêteurs très réussi qui nous mène dans les secrets de la CIA.
Ensuite La maison des mensonges de Ian Rankin, moins convaincant pour moi. Le suspens n’était pas vraiment au rendez-vous.

Une petite déception pour finir avec le nouveau roman de Sorj Chalandon, Une joie féroce. Trop caricatural, rempli de clichés et une histoire bancale, je suis loin de l’enthousiasme ressenti pour les précédents romans de Sorj Chalandon.

Et une dernière lecture sur laquelle je reviendrai un peu plus tard, car pour le moment la primeur de mon avis revient à Lecteurs.com pour la nouvelle opération des explorateurs de la rentrée littéraire pour laquelle j’ai été sélectionnée pour la seconde fois. Sachez juste que ce livre est une belle découverte pour moi.
Côté sorties…
J’ai profité de mes quelques jours de congés chez moi pour visiter des musées.
J’ai tendance à souvent remettre à un peu à plus tard, notamment pour ceux qui sont le plus éloignés.
Et donc, je n’étais jamais allée à la Fondation Louis Vuitton par exemple. Erreur réparée. Bon, la surprise est que la Fondation ouvre à 12h00, donc inutile de vouloir y aller le matin (ce que bien sûr je n’avais pas vérifié avant, pour moi tous ces lieux ouvrent au maximum à 10h00). On a beaucoup entendu parler de l’architecture des lieux et effectivement c’est absolument bluffant. Le problème de ce type d’endroit est qu’il a tendance à éclipser les œuvres qu’il présente.
J’ai enchaîné avec le grand classique Musée du Louvre. Que dire de ce lieu magique dont on n’a jamais fini de découvrir les trésors ? Quelques travaux on légèrement perturbé ma progression à travers les salles mais parcourir le Louvre reste toujours un pur moment de bonheur.




Je suis ensuite partie à la re-découverte du Musée Marmottan, où j’ai pu assouvir ma passion de la peinture impressionniste, avec notamment la présence d’œuvres de Berthe Morisot et de Claude Monet. Rappelons que le musée Marmottan est devenu le légataire universel de l’œuvre de Monet. De fabuleux tableaux sont donc à voir, notamment les célèbres Nymphéas.
Et j’ai terminé mes pérégrinations par la visite du Musée d’Orsay, toujours avec l’idée de contempler des tableaux impressionnistes. Il y a d’ailleurs jusqu’à fin septembre une exposition consacrée à Berthe Morisot. La boucle est donc bouclée !
Voilà pour le bilan de juillet, un peu tardif. Août annonce déjà de jolies découvertes littéraires !
Je viens d’ajouter « la maison du mensonge » dans ma wish-list et le Louvre quelle merveille! J’aimerai beaucoup le refaire
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