
2015 : Didier, la cinquantaine s’éprend d’Alice, trente ans. Une histoire d’amour et d’absolu que Didier n’assumera pourtant pas complètement.
Trente ans plus tard, le Vieux (qu’on comprend vite être Didier) intègre une maison de retraite un peu spéciale qui promet la jeunesse à ses résidents. Il y rencontre Kate. Et si cette rencontre était le moyen de se racheter ? D’affronter enfin les erreurs de son passé et d’aller au bout de son histoire malgré les pièges que lui tendent les pensionnaires de cette maison de retraite huppée pour qui Didier n’est clairement pas de leur monde ?
« Kate se réjouissait de le revoir. Elle avait d’abord tenté de refouler ce sentiment, avant de l’accepter. Certes, elle avait près de quatre-vingt ans et il pouvait sembler ridicules qu’à cet âge-là on puisse être ému à l’idée d’un rendez-vous avec un homme. Mais cela étant, qu’avait-elle à craindre ? Qu’il s’avère décevant comme tant d’autres ? »
Merci à Victor Delta de m’avoir proposé de lire son roman. J’ai passé un très bon moment avec ses personnages.
Avec une écriture sensible, l’auteur décrit très justement des personnages confrontés à leurs choix et aux conséquences que cela a sur leurs vies.
Il sait nous tenir en haleine tout au long du roman, notamment en ce qui concerne la relation entre le Vieux et Kate et jusqu’au dénouement.
Le récit amène aussi un vrai questionnement sur notre futur, ce monde que Victor Delta imagine clément pour les plus riches mais aussi sur les thèmes intemporels du temps qui passe, des choix que l’on fait, du rapport à soi et aux autres.
Je me suis beaucoup attachée au personnage de Didier, qui dans ses choix, ses atermoiements, ses luttes, ses abandons et ses contradictions montre un visage profondément humain.
Je n’irai jamais à Bali – Victor Delta (auto-éditions – février 2019)
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