Mai 2019

Mai, ce joli mois plein de jours fériés et de ponts (et aussi de vacances en ce qui me concerne) qui permet aux lecteurs impénitents d’assouvir leur passion.

Pour moi ce sont 12 livres qui sont venus enchanter ce mois printanier (même si la météo fait des siennes). Avec de grandes disparités de ressenti entre les différents romans et biographies. En résumé, j’ai été accompagnée durant ces 31 jours par 5 romancières et 7 romanciers avec une majorité d’auteurs français – 8.

Côté lectures…

J’ai été enchantée par deux biographies qui retracent l’histoire de deux femmes artistes passionnantes. Tout d’abord Chana Orloff dans L’horizon a pour elle dénoué sa ceinture de Rebecca Benhamou puis Dora Maar dans l’original Je suis le carnet de Dora Maar de Brigitte Benkemoun.

Deux auteurs abordent de manière différente le sujet du burn-out du point de vue de héros masculins. Chez Rodolphe Dutel, Thomas est confronté aux questionnements de La Vingt-Cinquaine. Plus âgé, le Antoine de Rémy Genet chute Dans le rouge.

Pas de mois lecture sans roman qui content l’amour. Amour perdu ou reconquis, le sujet habite les romans (plus ou moins biographiques) de Colombe Schneck dans son mélancolique La Tendresse du Crawl. Plus narcissique, Nicolas Rey s’épanche sur l’amour évanoui dans Lettres à Joséphine. Quant à Xavier Delta, il imagine un amour dans un monde légèrement futuriste dans Je n’irai jamais à Bali.

Deux romans m’ont emmenée en Angleterre à deux époques différentes. Le Messager de LP Hartley, comme une balade nostalgique au cœur de la campagne anglaise du début du XXème siècle. Et La Chorale des Dames de Chilbury de Jennifer Ryan, une histoire de femmes courageuses pour qui la musique est une véritable arme de combat en pleine seconde guerre mondiale.

Trois romans m’ont par contre laissée un peu sur le bas-côté. La vie sans toi de Xavier de Moulins dont je n’ai toujours pas compris la chute. Les Filles d’Ennismore de Patricia Falvey dont les sujets sociaux et historiques sont pour moi trop mis de côté au bénéfice d’un romantisme sans surprise. Et Le Jour de ma mort de Jacques Expert, dont la fin m’a surprise mais qui aligne un certain nombre de clichés de suspens un peu tirés par les cheveux.

Côté sorties

En mai, c’était donc les vacances. J’en ai profité pour découvrir l’une des villes de Proust, Illiers-Combray, avec la Maison de Tante Léonie et le Jardin du Pré-Catelan. Ainsi qu’une visite exceptionnelle de l’église Saint-Jacques. Et j’ai poursuivi avec une petite balade du côté du Touquet.

Parmi les jolis événements, ce sont les lectures qui ont été omniprésentes grâce à la soirée de lecture du Prix Orange du livre 2019 qui m’a permis de découvrir des extraits des 5 lauréats grâce aux merveilleux comédiens Marie-Christine Barrault et François Marthouret.

J’ai aussi découvert un événement passionnant : La Bibliothèque Parlante qui se déroule à la BNF. C’est dans le Grand Auditorium que j’ai eu la chance d’écouter Judith Chemla et François Chattot donner corps à la correspondance entre Charlotte Delbo et Louis Jouvet. Mais aussi le fabuleux Denis Podalydès qui a mis en parole le texte glaçant de Philippe Lançon, Le Lambeau.

Un grand merci aux auteurs et maisons d’éditions qui m’ont permis, encore une fois, de vivre un beau mois sous le signe du livre.

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