Tout d’abord un grand merci à Rebecca Greenberg de m’avoir proposé de lire son roman et pardon d’avoir mis autant de temps à le faire.
Années 2000 aux États-Unis, Thomas Gordon est victime d’un accident à la suite duquel il acquiert un pouvoir étrange. Capable de se projeter à travers le temps et l’espace, il ne sait pas comment gérer ce pouvoir de décorporation, assez inhabituel avouons-le.
En parallèle, se déroule l’histoire de Simon Lewendel, jeune homme juif dans la France de la seconde guerre mondiale, et de ses deux sœurs jumelles, Pauline et Renée.
Dès le départ, on imagine bien que les destins de Tom et Simon vont se croiser. Mais on met beaucoup (trop ?) longtemps à savoir comment.
Si je me suis beaucoup attachée au personnage de Simon, j’ai eu plus de mal à entrer dans l’histoire de Tom. Peut-être parce que mon côté rationnel a eu du mal à se convaincre de l’aspect plausible de son histoire.
« […] aller visiter le passé, c’est bien beau, mais c’est justement ce qui s’est déjà passé et tu ne pourras jamais rien y changer, quoi que tu fasses. Alors qu’ici, l’avenir est entre tes mains ! Tu peux choisir de faire de ta vie ce que tu veux qu’elle soit, avec ce que tu possèdes. Tu ne dois pas fuir… »
Je me suis finalement laissée rattraper par l’intrigue sur la deuxième partie du livre alors que les pièces du puzzle commencent à s’imbriquer et que j’ai commencé à entr’apercevoir les liens entre les différents niveaux du récit.
A partir de là, tout s’est accéléré et j’ai eu moi aussi, comme Tom, hâte d’arriver au bout de cette histoire.
Je salue d’ailleurs le travail de documentation de Rebecca Greenberg, assez impressionnant, et qui donne tout son réalisme à l’histoire de Simon et de sa famille.
L’auteure possède une très jolie plume et une parfaite maîtrise des enchaînements entre les époques, ce qui donne beaucoup de fluidité au récit.
Le fil d’argent – Rebecca Greenberg (Editions Terra Nova – juin 2018)
Christlbouquine 
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