Septembre, mois de la rentrée.
Rentrée littéraire bien sûr, mais aussi rentrée tout court avec son lot de nouveautés ou de routines. Un mois qui annonce l’automne, les feuilles mortes, les journées plus courtes, les week-ends cocooning, l’approche (déjà !) des fêtes de fin d’année.
Une rentrée bien chargée et un mois de lecture, encore une fois, riche et diversifié. Biographie, suspens, histoire… de quoi casser les habitudes !
Sept lectures, sept auteurs très différents, sept façons de s’évader et de découvrir de nouveaux genres. Et sur les sept, six romans de la rentrée littéraire.
Parmi ces sept romans, six ont été lus grâce à NetGalley France et aux maisons d’édition qui ont accepté mes demandes de lecture. Une vraie chance, car cela m’a permis de lire cinq nouveaux romans, dont quelques-uns vraiment passionnants.
Dans la catégorie romans historiques, je commencerai par L’Eté des quatre Rois de Camille Pascal (Editions Plon), un roman qui revient sur une période troublée de l’histoire de France, avec beaucoup d’érudition et une pointe d’humour qui ne gâche rien.
Que va-t-on faire de Kurt Hamsun ? de Christine Barthe (Editions Robert Laffont), est un roman percutant qui interroge sur l’engagement et les devoirs de l’intellectuel, et plus largement sur les choix et les responsabilités morales.
Parmi mes lectures, deux portraits de femmes fortes et libres : Berthe Morisot, peintre et muse de Degas, revit sous la plume de Jean-Daniel Baltassat (Editions Calmann-Lévy) et à travers les yeux et les souvenirs de Paul Valéry, dans La tristesse des femmes en mousseline. Autre époque, Janet Flanner, journaliste, correspondante du New Yorker, reprend vie grâce à la toujours inspirée Michèle Fitoussi dans Janet (Editions JC Lattès), livre de la rentrée littéraire remportée lors du pique-nique Babelio.
Encore une femme, mais cette fois imaginaire, qui choisit et force son destin dans le livre de Jennifer Egan, Manhattan Beach (Editions Robert Laffont).
Et c’est encore une femme qui provoque le récit de Graeme Macrae Burnet. La disparition d’Adèle Bedeau (Editions Sonatine) est en effet le point de départ d’un jeu de piste bien singulier entre un banquier et un policier.
Et je dois confesser une petite déception sur ce mois de septembre avec la lecture de La Compagnie des Livres de Pascale Rault-Delmas (Editions Mazarine), un roman qui manque, pour moi, de profondeur et d’analyse.