Un roman historico-policier dont la toile de fond est un événement datant du XVIème siècle et dont les répercussions ressurgissent de nos jours.
« Pour Bartolomeo San Benedetto et Maurizio Zaccaria, il est impensable que les choses en restent là. Leur Fondazione a une mission sacrée, celle de perpétuer l’action de la Congrégation des pèlerins ibériques, dont elle a repris la devise, Delendi sint haeretici. Au XXIe siècle comme au XVIe, les plus dangereux des hérétiques sont à l’intérieur de la maison. »
Une mystérieuse confrérie, des fanatiques prêts à tout pour redonner sa place à l’Eglise catholique, des manipulations à chaque page, des assassinats non-élucidés et une lettre mystérieuse qui a traversé les siècles.
Tous les ingrédients sont là pour faire de ce récit un « page turner » haletant. Sans oublier de ramener de la contemporanéité avec une association contre-nature entre une branche de l’état islamique et un groupuscule d’extrême droite de la Curie romaine.
« Au Vatican, la férocité se raffinait. Elle avait pour elle l’arme la plus redoutable, la patience. Machiavel avait beau être honni, tous les prélats avaient lu Le Prince. »
Mélange d’Umberto Ecco et de Dan Brown, ce roman érudit nous entraine au cœur d’un suspens religieux entre Rome, Venise et Genève.
La plume de Metin Arditi est fluide et la narration efficace. Mais le tout reste assez convenu et je n’ai pas retrouvé l’auteur qui m’avait passionnée avec Prince d’Orchestre, Loin des bras ou même Le Turquetto.
Carnaval Noir – Metin Arditi (Grasset – août)
Merci à NetGalley France et Grasset
Je ne connais pas cet écrivain. Lors de la soirée Rentrée Littéraire de ma bibliothèque, il a été présenté et bien envie de le lire depuis.
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Ce roman n’est pas mon préféré mais il se lit bien.
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