Août 2019

L’automne est bien entamé, la météo est plutôt à la pluie et me voilà à revenir sur mes lectures de l’été, comme un ultime rayon de soleil avant de partir vers l’hiver.

Août n’est pas synonyme de congés en ce qui me concerne, mais les lectures se sont enchaînées à un bon rythme. Surtout marquées par ma participation, pour la seconde fois, aux Explorateurs de la rentrée littéraire de Lecteurs.com. Une belle occasion pour moi de sortir de ma zone de confort de lecture et d’explorer de nouveaux continents (dans tous les sens du termes).

J’avais déjà lu Le Clou de Zhang Yueran en juillet, un coup de cœur que je ne cesse de partager depuis. Les trois autres lectures faites dans le cadre des Explorateurs ont été surprenantes, voire dépaysantes.

Tout d’abord Mikado d’enfance de Gilles Rozier. Un livre que j’aurais tout à fait pu choisir de lire moi-même, un récit intime que j’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.

Puis deux romans plus loin de mes habitudes (mais est-il bien raisonnable d’avoir des habitudes en lecture ?). Le dernier grenadier du monde d’Ali Bakhtiar, premier roman traduit en français de cet auteur. Un conte à la fois poétique et cruel qui m’a désarçonnée par bien des côtés mais qui m’a aussi joliment embarquée dans sa poésie.

Et pour finir sur les Explorateurs, le roman de Denis Drummond, La Vie silencieuse de la guerre. Un récit à côté duquel je suis passée, sans ressentir d’émotion malgré le sujet.

Le reste du mois d’août s’est écoulé entre des lectures graves ou plus légères, m’entraînant par exemple sur les traces de la très secrète photographe Vivian Maeir dans le livre que lui consacre Gaëlle Josse, Une femme en contre-jour. Ou dans les pas des soldats du débarquement avec le récit de Giles Milton, D-Day : les soldats du débarquement, une plongée au cœur de la guerre qui donne la parole à tous ceux qui y ont participé et qui ont survécu à ces journées terribles.

Beaucoup plus légers, Dunbar et ses filles d’Edward St Aubyn, une tragi-comédie mordante sur les rapports humains et filiaux. Ainsi que Son espionne royale mène l’enquête de Rhys Bowen, un roman plein d’humour et à la fraîcheur parfaite pour un mois d’été.

Une légère déception avec Ponti de Sharlene Teo, qui avait pourtant tout pour me plaire mais qui à force de démonstration stylistique a fini par me perdre. Grosse déception par contre du côté de Richard Powers et de son Opération âme errante, une lecture à la fois laborieuse et perturbante par la noirceur qui s’en dégage.

J’ai aussi découvert pendant ce mois d’août un roman des Editions Chum, une jeune maison créée en 2013 en Avignon et qui édite notamment André Gardies dont j’ai lu le très doux et sensible Les lys blancs de Clara.

Et pour finir ce mois de lecture, j’ai découvert le dernier ouvrage de Margaret Atwood, Graine de sorcière, un livre qui m’a bien moins emballée que La servante écarlate mais qui est heureusement sauvé par la plume de l’auteure.

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2 commentaires sur “Août 2019

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