Themis est élevée, avec sa sœur et ses deux frères, par leur grand-mère paternelle. La famille vit à Athènes et lorsque la seconde guerre mondiale se déclare, la fratrie est bientôt divisée entre ceux qui soutiennent l’occupant allemand et ceux qui veulent résister.
Themis choisi le camp de ceux qui luttent et le rang des communistes. Un choix qui la conduit à la clandestinité puis à être arrêtée et emprisonnée plusieurs années dans l’un des lieux qui a pour objectif de « rééduquer » ceux qui ne soutiennent pas le gouvernement.
La naissance de son enfant et son rapprochement avec l’une des prisonnières vont lui faire prendre une décision cruciale.
Si ce livre est très intéressant par ce qu’il raconte de l’histoire de la Grèce à partir de cette époque tourmentée et jusqu’à aujourd’hui, je dois dire que je me suis beaucoup ennuyée à cette lecture.
La faute sans doute à de nombreuses longueurs au fil de ce récit d’un peu plus de 450 pages.
« Themis s’était fait la réflexion, non sans un léger regret, qu’elle n’avait rien à léguer à ses enfants et petits-enfants. Ses biens n’avaient que peu de valeur, à l’exception de la table fatiguée autour de laquelle sa famille s’était réunie, génération après génération. A moins qu’il n’existe, peut-être, une autre forme d’héritage ? »
Il est, à mon sens, difficile de rendre passionnant un récit qui retrace une grande partie de l’histoire grecque à partir des années 30 en ne s’attachant réellement qu’à un seul personnage et quelques satellites peu fouillés. D’autant que l’histoire est très linéaire et suit les événements de manière chronologique, sans aucune rupture narrative. Très vite, l’impression de répétition s’est fait sentir.
Les thèmes étaient pourtant intéressants : l’histoire d’un pays, les liens familiaux, le poids du passé, les choix politiques, la transmission et l’hérédité, les secrets. Et Themis reste, malgré tout, un joli personnage féminin.
Mais l’ensemble aurait gagné à être plus concis ou d’ajouter quelques caractères forts pour constituer un pendant au personnage de Themis.
Ceux qu’on aime – Victoria Hislop – Editions les Escales – octobre 2019)
Bon, je passe mon tour ! Trop de livres en attente en ce moment ! Bonne journée
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Je comprends 😉 bonne journée !
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Oh dommage… j’ai trouvé le rythme trop inégal sans m’ennuyer non plus, mais je comprends !
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A rayer de la liste de mes envies.
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J’avais aimé l’île des oubliés et j’ai abandonné Le fil des souvenirs et depuis je n’ai plus envie de la lire…… 🙂
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Même effet avec celui-ci. Je vais arrêter mon expérience Victoria Hislop ici
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Je n’en ai lu qu’un de cette auteure qui, si il ne m’a pas convaincu, m’a au moins fait passer un bon moment.
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Je suis tout à fait d’accord avec ta critique, les thèmes abordés sont très intéressants mais complexes et requièrent non seulement une très bonne connaissance/documentation concernant l’histoire du XXème siècle en Grèce mais également une grande sensibilité, une certaine justesse et un bon sens du rythme… Malheureusement, ces derniers manquent à la plume de Victoria Hislop.
Ceci dit, je lui reconnais que son roman « L’Ile des oubliés » a inspiré à la chaîne grecque MEGA une adaptation télévisée qui a été un formidable succès en Grèce (où j’habitais encore lorsqu’elle était diffusée 😉 )
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