Graminées

Suivre l’évolution d’un projet, y participer (même modestement) puis le voir éclore et surtout trouver le résultat d’une extrême qualité, c’est ce que j’ai eu le plaisir de vivre avec la sortie de la revue Graminées.

Née de la rencontre d’Eve Vila, traductrice et novelliste, et de Nathalie Tournillon, éditrice, cette magnifique revue a pour objectif de mettre en valeur la littérature internationale. Mais elles ont choisi de le faire sous une forme originale et qui sort totalement de ce qui se fait habituellement. Le numéro 1 de la revue regroupe ainsi 10 nouvelles inédites, écrites par 10 auteurs venant des 5 continents et illustrées par 5 illustrateurs talentueux.

Un pari risqué peut-être, mais un pari largement réussi au vu de l’objet que j’ai reçu cette semaine et que je tiens actuellement entre les mains.

Les deux fondatrices de la revue ont choisi de mettre en avant des auteurs souvent méconnus en France, même si certains ont une certaine notoriété dans leurs pays.

Pour le thème du premier numéro, c’est le couple qui est à l’honneur avec 10 textes différents, 10 univers qui explorent ce sujet universel et obsessionnel.

On y trouve les plumes de Olufunke Ogundimu (Nigeria), NoViolet Bulawayo (Zimbabwe), Marcial Gala (Cuba), Carl-Keven Korb (Canada), Geetanjali Shree (Inde), Soukhbat Aflatouni (Ouzbékistan), Alison Louise Kennedy (Écosse), Guéorgui Gospodinov (Bulgarie), Laura Elizabeth Woollett (Australie), Sue McCauley (Nouvelle-Zélande).

Le travail de traduction est évidemment à signaler et à saluer. Pour ce numéro ce sont les traducteurs suivants qui ont su rendre toute la magie des textes originaux : Gersende Camenen (espagnol), Annie Montaut (hindi), Marie Vrinat-Nikolov (bulgare), Filip Noubel (russe) et Eve Vila (anglais).

L’une des particularité de la revue est aussi de jouer avec les illustrations, cela donne un réel supplément d’âme aux textes à l’ensemble de l’ouvrage. Chacun des 5 illustrateurs a su traduire l’univers des récits, il s’agit de Amélie Patin, Camille Deschiens, Antonin Guillot, Raphaëlle Macaron et Louise de Crozals.

La revue est financée par un programme de crowdfunding toujours ouvert à ce jour, et le premier exemplaires est disponible pour 20 €.

J’espère très sincèrement que ce premier numéro ouvre la voie à beaucoup d’autres et que nous serons nombreux à permettre à ce beau projet de se déployer et de continuer à germer !

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